C'est comme la respiration. Tu te souviens pas le premier fois, les gens disent que ça fait du mal mais après ça va et tu le fais jusqu'à maintenant. Tu dois. C'est pas le choix et même si tu te révoltes ça marche que pour 30 secondes. C'est exactement ça comme, encore une fois, je suis tombée. Tombée amoureuse d'une personne avec laquelle j'ai rien en commun, qui me paraissait bizarre, peu serieuse, peu importante, un bref divertisement. Mais non. Je sais jamais quand exactement ça se passe, combien ça prend du temps, si le monde s'arrête pour une seconde mais il y a un moment où je le vois. Je vois l'esprit. Le commençe. La base. La petite étincelle qui brille, qui tourne tellement petite comme elle allait s'éteindre dans la seconde qui vient. Après c'est fini. Je peux rien faire. Cette émotion n'a pas de début ni du fin, ni d'explication. Comme le premier souffle, ça fait du mal et puis je suis accro. C'est éternel. Je crois qu'on tous est né pure, intact, magnifiquement naïf, tout simplememt bon. Les choses nous arrivent, les mauvaises aussi et on roule plus en plus vite et ça se encolle sur notre peau, une couche après l'autre encore, encore et encore. On presque oublie qui on était au début, innocent, confiant. On prend l'interêt, on vois pas le sens, on devient égoiste, froid, on ne vit plus mais seulement existe. Et c'est là où je viens avec mes yeux qui percent l'âme et je le vois. Cette petite truc qui est restée. Et je souris. Et je le sais déjà, ce qui m'attend, cette souffrance douce que je peux pas éviter, que je sens arriver. J'ai le fait. Encore une fois, comme la bête. J'ai vu tout, dans tes yeux doux au matin quand t'as encore sommeil. Dans le premier regard qui tu m'a donné, honnête et clair. Dans le petits gestes, comme des rayons de soleil qui percent une forêt sombre. Je sais seulement que je dois te protéger contre tout le mal du monde, parce qu'on peut te perdre, parce que tu crois en peu encore mais pas pour longtemps. Parce que c'est le dernier moment pour te faire voir que c'est pas trop tard. Mais comment je t'explique tout ça, comment je te fais comprendre...Je voulait juste mettre mes doigts sur ton visage et en le passant sur ta peau peindre l'image que j'ai dans mais tête, tellement clair et évident. Je voulait fredonner une melodie doucement dans ton oreille qui te calme. Je voulais prendre ta main et te faire savoir que je te ferais jamais du mal...Mais tu m'écoute pas, tu me vois pas, tu me veux pas.
Inni zdjêcia: space aajaxx80forest aajaxx80tornado aajaxx80color aajaxx80Sun aajaxx802025.04.28 photographymagicKos slaw300:) nataliastarr99:)) nataliastarr99Mood downwardspiral